Alpina B5 Bi-Turbo: Le break de chasse

Depuis maintenant plusieurs années, les passionnés de break super sportif ne trouvent plus chaussure à leur pied chez BMW. En effet, la M5 Touring a disparu du catalogue depuis la génération E61. Mais c’était sans compter sur Alpina…

Voici la nouvelle Alpina B5 Bi-Turbo Touring, le break le plus rapide au monde, capable d’atteindre une vitesse supérieure à 320 km/h et d’abattre le 0 à 100 km/h en seulement 3.5 secondes. Cela grâce à son moteur V8 4.4L biturbo qui développe 608 ch et 590 Nm de couple. La version berline garde les mêmes caractéristiques à défaut d’une seule qui est la vitesse car, grâce à son poids inférieur, elle peut atteindre les 330 km/h. En comparaison avec une « simple » M5 berline, la version Alpina Touring boucle le 0 à 100 km/h 0.7 secondes plus vite et a une vitesse de pointe supérieure de 15 km/h. Au vu de ces performances, cette Alpina B5 Touring n’est presque plus comparable à sa petite soeur berline de chez BMW.

En plus de ses performances dignes d’une supercar, la B5 Touring dispose aussi des roues arrières directrices pour garantir une tenue de route agile et efficace en toutes circonstances. Alpina évoque aussi le fait que pratiquement 90% du couple peut être transféré sur les roues arrières, de quoi vous faire plaisir, comme si vous étiez au volant d’une propulsion. Malgré l’addition des nombreux systèmes d’aide à la conduite, la version Touring voit son poids descendre de 30 kg par rapport à la précédente version, un sacré challenge!

L’Alpina B5 est montée en jantes en aluminum forgé de 20 pouces et chaussée de pneus Pirelli P Zero développés spécifiquement pour ce modèle. L’intérieur, quant à lui, est recouvert de cuir fin Nappa et peut être personnalisé à souhait. Les prix commencent à 100.000€ pour la version berline et 102.275€ pour la version Touring. Finalement, malgré un prix plus élevé, il est quand même rassurant de savoir que les fans de break super sportif et de BMW ont une solution pour combler leur attente!

Photos: Alpina – Texte: Xavier Fridrici/ADPF